Жанна Бичевская Закатилася зорька за лес
Закатилася зорька за лес ~ L’aurore s’effaça derrière le bois
Iouri Borissov ~ Борисов Юрий Аркадьевич
L’aurore s’effaça derrière le bois, comme disparaissant.
Un ciel, pareil à un froid saphir, s’avança.
Peut être bien que le frère de Caïn, lui demanda grâce,
Seulement, nous ne pouvions trahir notre uniforme d’officier.
La rivière s’est dissimulée sous de bas nuages,
S’est mise à murmurer l’inquiétante et noire Kat’.
Je n’ai pas eu l’occasion de t’écrire de lettre,
Afin de te faire mes adieux, te souhaiter bonne chance.
Et de l’autre côté, c'est la redoute des commissaires: suffit de l’effleurer,
voila que la mort-mitrailleuse, déchire le silence.
Au cœur de cette sombre nuit, nous passerons de l’autre côté.
Sans pitié pour nous même, dans cette dernière attaque.
Et le serment semble plus fidèle, et la prière plus ardente,
Lorsque le combat est désespéré et que tu ne peux attendre de miracle.
D’une baïonnette glacée, mon cœur ardant,
Sans pitié pour l’uniforme, assaille-le, refroidi-le.
Résonnera l’aurore de coups de feu et de plaintes.
Se renversera dans l’herbe, le cornette d’hier.
Sur le mort, une capote avec des épaulettes dorées,
Le coûteux drap cachera la trace du sabre.
Et me pardonneront tout ce que, de mon sang, je salirai,
Ceux, pour qui ma mémoire est chère.
Lorsqu'une larme coulera sur ma photographie
Et une main chère, fermera l’album.
Traduction: Sarah P. Struve.
stengazeta.over-blog.com/article-j-bitchevskaia-l-aurore-s-effa-a-derriere-le-bois-52719840.html
Iouri Borissov ~ Борисов Юрий Аркадьевич
L’aurore s’effaça derrière le bois, comme disparaissant.
Un ciel, pareil à un froid saphir, s’avança.
Peut être bien que le frère de Caïn, lui demanda grâce,
Seulement, nous ne pouvions trahir notre uniforme d’officier.
La rivière s’est dissimulée sous de bas nuages,
S’est mise à murmurer l’inquiétante et noire Kat’.
Je n’ai pas eu l’occasion de t’écrire de lettre,
Afin de te faire mes adieux, te souhaiter bonne chance.
Et de l’autre côté, c'est la redoute des commissaires: suffit de l’effleurer,
voila que la mort-mitrailleuse, déchire le silence.
Au cœur de cette sombre nuit, nous passerons de l’autre côté.
Sans pitié pour nous même, dans cette dernière attaque.
Et le serment semble plus fidèle, et la prière plus ardente,
Lorsque le combat est désespéré et que tu ne peux attendre de miracle.
D’une baïonnette glacée, mon cœur ardant,
Sans pitié pour l’uniforme, assaille-le, refroidi-le.
Résonnera l’aurore de coups de feu et de plaintes.
Se renversera dans l’herbe, le cornette d’hier.
Sur le mort, une capote avec des épaulettes dorées,
Le coûteux drap cachera la trace du sabre.
Et me pardonneront tout ce que, de mon sang, je salirai,
Ceux, pour qui ma mémoire est chère.
Lorsqu'une larme coulera sur ma photographie
Et une main chère, fermera l’album.
Traduction: Sarah P. Struve.
stengazeta.over-blog.com/article-j-bitchevskaia-l-aurore-s-effa-a-derriere-le-bois-52719840.html
развернуть свернуть
00:22
- Комментарии
RSS
Нет комментариев. Ваш будет первым!
Войдите или зарегистрируйтесь чтобы добавлять комментарии